Une fois l’exercice comptable terminé, deux documents majeurs doivent être établis. Le compte de résultat s’avère plutôt facile à appréhender. Comprendre le bilan, en revanche, est une autre paire de manche.
Pour faire simple, le compte de résultat permet de connaître le résultat de l’année (bénéfice ou déficit), tandis que le bilan évalue la solvabilité d’une entreprise.
Bien sûr, la sanction rendue par le bilan ne peut pas se limiter à un « Solvable, oui ou non ? ». C’est pourquoi le bilan aime se parer de montants divers et variés pour affiner l’analyse. Toutefois, pour le néophyte, cette avalanche de chiffres peut facilement donner le vertige.
Rappel sur le plan comptable pour établir le bilan
Pour mémoire, toutes les écritures comptables passées dans l’année sont ventilées dans différents comptes commençant par un chiffre compris entre 1 et 7.
Les comptes de classes 6 correspondent aux charges, les comptes de classe 7 correspondent aux produits.
Les montants se trouvant dans les autres comptes 1 à 5 permettent d’établir le bilan :
- classe 1 : capitaux propres de l’entreprise
- classe 2 : immobilisations et amortissement
- classe 3 : stock de marchandises
- classe 4 : tiers comme les fournisseurs (401) et les clients (411)
- classe 5 : trésorerie comme la banque (512) ou la caisse (530)
Deux colonnes à la une : Actif, passif
Le compte de résultat se présente en deux parties, charges et produits, correspondant respectivement aux comptes de classes 6 et 7. En fin d’exercice, la différence entre les charges et les produits établit le déficit ou, mieux, le bénéfice de l’exercice comptable.
Tout comme le compte de résultat, le bilan s’affiche en deux parties : actif et passif.
L’actif liste ce que l’entreprise possède : matériels immobilisés, stock de marchandises, argent en banque…
Le passif énumère les ressources qui lui ont permis d’acquérir l’actif de l’entreprise. Il s’agit principalement des capitaux propres : Report des bénéfices des précédents exercices, capital social…
En conséquence, le bilan est toujours équilibré puisque tous les biens de l’entreprise ont forcément été acquis par les ressources de l’entreprise.
Comprendre le bilan, pour quoi faire ?
Le compte de résultat analyse les résultats de l’entreprise entre deux dates, généralement du 1er janvier au 31 décembre.
Le bilan, pour sa part, se voit arrêté à la date de fin de l’exercice.
C’est pourquoi on dit que le compte de résultat est le film de l’année et le bilan une photo de l’entreprise à la fin de l’année comptable.
En additionnant les chiffres de chaque colonne actif et passif, on trouve le total du bilan. Ce montant donne une indication sur la taille de l’entreprise. En effet, plus le montant se trouve élevé, plus les moyens (passif) nécessaires pour répondre aux besoins de l’activité de l’entreprise (actif) sont importants.
Dans les actifs de l’entreprise se trouvent les disponibilités, soit la trésorerie de l’entreprise. En comparant le chiffre avec celui des dettes qui se trouvent au passif, on peut, d’un seul coup d’oeil, détecter si l’entreprise a les moyens ou non de les compenser.
De même, en analysant les capitaux propres, on peut se demander s’ils permettent de financer les besoins de l’activité de l’entreprise.
Le trio « dettes, créances et trésorerie » donne une idée des moyens financiers à court et moyen termes de l’entreprise.
Etc.
Bonnes analyses…
La prestation liée à cet article :
Démarches après la réception du bilan comptable
J'ai créé une interface qui permet aux abonné(e)s de ma liste de diffusion
de poser des questions dans les domaines comptables et administratifs.
Une fois inscrit(e), à tout moment vous pouvez m'envoyer
vos questions par courriel et je tâcherai d'y répondre.
C'est gratuit. Si vous êtes intéressé(e),
vous trouverez le formulaire d'abonnement ICI.
Avec Votre secrétaire en ligne, je partage mes expériences acquises
pendant plus de deux décennies en comptabilité et toutes les tâches administratives.
Je propose des prestations pour
accompagner associations et entreprises.
Découvrez un aperçu de mes prestations ICI.
